L’ULg et l’agriculture urbaine

 Le recteur de l’ULg veut concrétiser une agriculture urbaine

Remplacer les friches industrielles désertées par des cultures et utiliser la Meuse pour transporter la récolte en ville : tel est le projet visionnaire de Bernard Rentier, recteur de l’ULg, soutenu par le vice-recteur de Gembloux Agro Bio-Tech. Le projet Verdir (Valorisation de l’environnement par la réhabilitation durable et l’innovation responsable) occuperait des “friches industrielles” – soit les terrains, hangars et autre bâtiments – laissées par la baisse progressive de l’activité de l’acier.

« Créer des logements, des espaces culturels, des parcs et des galeries commerciales est toujours possible, avance le Recteur dans le 15e Jour du Mois, mais on ne peut pas se contenter d’activités du tertiaire, il faut aussi produire. Dans cette optique, l’agriculture urbaine est une piste particulièrement intéressante. » D’autant que la densification est telle que 75 % de la population y habitera en 2050.

Un “projet-pilote” basé sur l’aquaponie (la culture de végétaux en symbiose avec les poissons dont les déjections servent d’engrais au végétal) – rentable très rapidement – envisage la réhabilitation d’un site en bord de Meuse qui pourrait servir au transport des légumes. Les péniches seraient évidemment accessibles à tous les producteurs locaux qui pourraient ainsi bénéficier d’un mode de transport doux vers les communes périphériques.

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