Vers la transition écologique de la commune
Pour Ecolo, gérer notre ville, c’est vouloir un changement fondamental par la mise en place de solutions concrètes et durables.

Passons d’un système fondé sur toujours plus de production et de consommation vers une prospérité réinventée, dans les limites de la planète, pour tous ses habitants. Et cela trouve tout son sens au niveau local.


NOS PRIORITES 2012- 2018

> Favoriser le bien-être et la cohésion sociale
• En luttant  contre la précarité
Améliorer la qualité des logements  en renforçant notamment  le service des TAILLEURS D’ENERGIE auprès des ménages.
Amplifier l’offre de logements  à loyers  modérés, pour les familles et pour les personnes isolées ,en améliorant la visibilité de l’Agence Immobilière Sociale
Renforcer l’équipe du service communal «  LOGEMENTS CONSEILS »
Créer  un service «  RECHERCHE LOGEMENTS »  et  pousser à  l’occupation de bâtiments inoccupés  par un  inventaire régulier  et des  contacts proactifs avec les propriétaires (soutien à la rénovation ).
Interdire  la mise en location de logements  délabrés ou  inadaptés  par manque de commodités.
Soutenir les entreprises de  formation et d’insertion socio professionnelle et  leurs relais avec  les milieux professionnels.

• Développer une politique volontaire de prévention et de promotion à la santé (mentale et physique)
Veiller à la qualité alimentaire  (notamment dans les cantines scolaires et les repas communaux)
Organiser des journées « d’éducation »  à l’alimentation saine auprès des adultes en partenariat avec les Maisons médicales.
Promouvoir les potagers collectifs ou les jardins groupés.

Soutenir les  Services de santé multidisciplinaires et  les services sociaux   de de proximité
En créant un  conseil local  pour la santé mentale et  assurer l’ouverture d’un lieu d’accueil pour les personnes en souffrance
Renforcer l’aide psychologique aux personnes handicapées.
Soutenir l’éducateur de rue  dans son travail  d’accompagnement
Soutenir le secteur de l’aide aux victimes de violences familiales avec une attention particulière  aux enfants exposés, aux personnes fragiles.
Mettre en place un  « samu social » dépendant du CPAS  pour intervenir auprès des SDF et autoriser l’adresse de référence  chez un particulier ou une association pour éviter la rupture sociale.

Favoriser  des initiatives intergénérationnelles ( exemples :  maisons kangourous ou  structures d’accueil complémentaires pour les  aînés / jeunes/  enfants…)  et notamment l’initiative d’un lotissement associant ainés et  kots à thème pour étudiants à Boncelles (ancien terrain de football).
Assurer un  environnement sain « en soutenant » les entreprises investissant dans des systèmes de production non polluants  et  l’action des comités de riverains, pour une meilleure communication   sur le planning d’investissements de l’entreprise.
Organiser l’utilisation des infrastructures  communales en dehors des  heures d’ouverture pour les habitants du quartier ( exemples  : utilisation des jeux d’enfants à l’école de Boncelles,  des cours d’écoles pour les jeunes du quartier  …)
Promouvoir  la culture partagée par la promotion  d’évènements  accessibles  à tous (diversités culinaires, musicales, reportages…)
Soutenir la police locale  pour une présence  accrue, piétonne ou à vélo,   dans  les quartiers   (policiers de quartier qui assurent la prévention, les interventions directes en cas d’incivilités constatées : bruit, déchets, etc.)

> Gérer durablement nos ressources
Encourager la consommation et la production  responsables
Installer des filières d’achats courts en soutenant  les commerces et entreprises  locales
Mettre en place au sein de la commune  une politique d’achats respectant des labels éthiques, sociaux et environnementaux
Promouvoir l’organisation de Groupement d’achats  auprès de producteurs  locaux (régionaux)
Soutenir la création de  potagers collectifs, de jardins  biodiversifiés en partenariat avec des propriétaires privés, pour favoriser les contacts, la transmission des connaissances et pratiques  (propositions concrètes de mise à disposition de terrains   aux Biens communaux et au Bois ST Jean).

Encourager les économies d’énergie et promouvoir les énergies renouvelables
Soutenir l’action des entreprises de réinsertion socio professionnelles dans leur travail de  « TAILLEURS D’ENERGIE » auprès des ménages en difficultés.
Promouvoir l’installation de  système de cogénération  (chauffage/ électricité) dans les établissements publics  (piscine olympique ,hôpital , maisons de repos) afin de réduire les coûts énergétiques et  environnementaux.
Augmenter l’installation de  panneaux photovoltaïques sur les toitures  communales  ,  en partenariat avec  des  particuliers  ne disposant pas des surfaces nécessaires  et en appliquant le   système du tiers investisseurs : la commune ( intercommunale ) avance l’argent et se paie par les économies d’énergie réalisées

• Réduire nos déchets
Diminuer la facture des ménages soucieux de réduire leurs déchets  en  généralisant  le container à puce sur l’ensemble de la Commune.
Sensibiliser à la prévention  par une information ciblée (personnel d’entretien, personnel communal…) et adaptée à nos quartiers.
Maintenir les primes aux compostages ( individuels et collectifs ) et à l’utilisation de langes lavables pour enfant.
Renforcer l’équipe des agents constatateurs pour lutter contre les incivilités (dépôts clandestins, bruits, pollutions diverses) et assurer une permanence environnementale téléphonique 24h/24h avec moyens d’interventions directes.

> Améliorer et faciliter la mobilité
• Harmoniser les modes de déplacements
Assurer le déplacement  et l’accessibilité des personnes à mobilité réduite  des moins valides ou des familles avec poussettes : trottoirs en saillies adaptés, rampes d’accès, parkings interdits sur les trottoirs ayant une largeur insuffisante.
Diminuer la vitesse dans les rues  par la mise en place de courbes ou de rétrécissements et  par une répression accrue.

• Favoriser les déplacements doux ( marche, vélos .. ) et partagés
Investir dans des   liaisons cyclables sécurisées  entre Seraing Haut et Rotheux  (proximité d’écoles, d’un hôpital et d’un centre sportif) et dans la vallée  (nombreuses écoles +  terrain plat)
Mettre en place une  desserte commune entre les lignes 58 et 2 + 25 à Boncelles, avec abribus  pour le confort des usagers.
Dissuader  le transit des voitures à  Boncelles  par des zones de circulation partagée et  en facilitant l’accès des zonings commerciaux par la route de Marche.
Faire un cadastre des chemins vicinaux et anciens chemins de traverse pour  recréer des itinéraires piétons et vélos.
Susciter des plans de déplacements pour les entreprises  afin de  favoriser les déplacements doux et collectifs des membres du personnel  (appliquer la proposition de la Commission DD  de mettre  à disposition  du CHBA des box fermés pour vélos et encourager les échanges d’expérience  et la  communication par un  site internet d’information et de réservation au covoiturage )

> Protéger notre patrimoine naturel et urbain
• Gérer les espaces naturels publics et privés
Aménagement du territoire
Protéger la forêt dans ses limites actuelles  en réaffectant   des  zones  constructibles en  zones vertes ou agricoles (exemples : les zones proches  de la lisière du Fort de Boncelles  et du bois des Taillis  ainsi que   la zone de   lisière  du «  lotissement Centre » + la terre aux choux  au Val St Lambert)
Investir dans l’entretien des ruisseaux   (impacts directs  sur la réduction des inondations et sur le retour de la biodiversité).
Protéger durablement le site de la Mare aux Joncs et  la migration des batraciens

• Gérer les espaces urbains publics et privés
Propreté
Poursuivre l’engagement d’étudiants jobistes originaires du quartier pour soutenir les équipes renforcées d’ouvriers communaux et sensibiliser les jeunes à la problématique.
Biodiversité
Poursuivre le Concours «  Jardins Nature admise », le fauchage tardif, l’extension de zones dédiées à la biodiversité  dans les parcs  (Seraing commune Maya).
Lutter contre les espèces invasives par des campagnes de sensibilisation et des actions sur le terrain
Encourager les particuliers à la plantation d’arbres d’espèces variées et locales et de plantes vivaces

Favoriser la réutilisation de bâtiments industriels inutilisés pour des petits artisans ou PME locales

> Réussir la reconversion du « Fond » de Seraing  et le boulevard urbain
(Master plan)

Depuis avril 2003 et l’adoption du « Plan stratégique » qui allait aboutir à la réalisation du Master Plan, Ecolo, le PS et le MR ont unis leurs forces pour défendre auprès des autres niveaux de pouvoir (région, fédéral, Europe) la rénovation et la reconversion du « Fond de Seraing ».  Il est très important que les partis politiques puissent se retrouver pour défendre, d’une même voix, les grands projets qui amélioreront notre Ville. Ecolo tient toutefois à insister sur plusieurs propositions précises.

Recréer un véritable Centre-ville dans la vallée (de la place Kuborn à la place de l’Avenir) et donner une colonne vertébrale à notre Ville.
Aménagement et dynamisation
√ Organiser dans les six mois un « Grand concours public de propositions d’affectations des friches industrielles » existantes et futures, ouvert aux habitants de Seraing.
√ Coaliser toutes les forces citoyennes, politiques, sociales, économiques pour réussir le pari de la reconversion. Créer une « Coupole » de ces forces, qui s’inspirera du concours citoyen évoqué plus haut, pour déposer des propositions d’affectation des friches industrielles (cette « Coupole » sera pilotée par la Régie communale autonome ERIGES).

Améliorer les bâtiments privés déjà existants : primes à la réfection des façades ; achat-rénovation-revente par la Ville de bâtiments privés en  mauvais état que les propriétaires ne peuvent ou ne veulent pas restaurer ; …
Du pont de Seraing à la place de l’Avenir (futur quartier-centre), créer, valoriser  des aménagements de qualité (mobilier urbain), conviviaux et pensés aussi pour les usagers lents et les personnes à mobilité réduite (PMR).
Soutenir pleinement les associations qui œuvrent au renouveau de ces quartiers.
Accorder une grande place aux espaces verts, à la végétation, aux terrasses, donc à la convivialité.
Créer et entretenir des « coulées vertes », prévues dans le Master Plan, qui relient par des espaces de végétation le bas et le haut de la Ville.

√ Ouvrir un commissariat dans le quartier-centre, place de l’Avenir

Mobilité
Se positionner dès maintenant pour poursuivre la ligne de tram de Jemeppe à la place de l’Avenir, dans un premier temps ; de la place de l’Avenir au Standard en passant par Ougrée, dans un second temps.
Obtenir la réouverture de la ligne ferroviaire 125a
Se montrer ferme sur le respect de l’utilisation des trottoirs : ils appartiennent aux piétons, non aux véhicules.
Adopter un plan de stationnement permettant aux automobilistes de se garer en respectant les riverains et les zones piétonnes.
Créer et/ou susciter des plans de déplacements pour les administrations ou entreprises installées dans le quartier (nouvelle Cité administrative, CMI, Maison provinciale de la Formation, Ecole technique provinciale, …).
Donner une identité propre à chacun des tronçons du boulevard urbain.
Implanter des aménagements à caractère urbain sur le bd urbain afin de ralentir la circulation et ainsi sécuriser les traversées piétonnes.
Repenser l’aménagement des carrefours afin de garantir une meilleure accessibilité aux modes doux.
Organiser des traversées Nord-Sud du boulevard afin d’assurer les liaisons entre quartiers.

Aînés
Si une partie des aînés est marquée par la dépendance, une grande part des personnes de plus de 60 ans vivent en bonne santé et possèdent un savoir, de l’expérience, du temps, de l’énergie et des ressources financières. Certains souhaitent mettre cela au service de la société via une activité en tant que volontaire, parent, citoyen, consommateur et/ou travailleur.

La commune, en collaboration avec les autres instances publiques et le secteur privé, doit contribuer à la satisfaction des besoins des aînés en matière de prestations de service, de transport public, de logement et d’urbanisation, de soins de santé, de formation, d’emploi et participation citoyenne.

  Mettre en place un « service senior » pour :
soutenir les aînés ;
sensibiliser les autres services de la commune à la réalité des aînés ;
informer les aînés des sujets susceptibles de les intéresser (services offerts par le CPAS, distribution de repas, informations relatives aux pensions, activités culturelles et d’éducation permanente …) ;
servir de porte d’entrée pour les demandes de soutien de projets à destination des aînés.

→ Valoriser le savoir des aînés dans la commune au bénéfice de tous.
→ Offrir la possibilité aux aînés de participer aux élections communales : l’accessibilité aux bureaux de vote doit être renforcée, la commune doit assurer un dispositif de  véhicules adaptés ou de transport collectif et envisager de mettre des bureaux de vote officiels aussi dans les maisons de repos afin notamment de mettre un terme aux pratiques clientélistes qui prévalent lors des élections et de garantir aux ainés leur droit de vote effectif.
→ Soutenir les associations d’aînés pour développer et encourager le volontariat.
→ Développer et soutenir des initiatives pour faciliter le maintien à domicile(repas, soins, télé-vigilance …).

La commune doit veiller à permettre aux aînés de conserver une autonomie suffisante.
→ Intégrer le service de repas à domicile et les cuisines des maisons de repos dans le programme transition alimentation durable ; associer les aînés au développement des potagers.
→ Soutenir le développement des services à domicile (aides familiales, aides ménagères, gardes à domicile …) et leur accessibilité.
→ Organiser, via la commune ou le CPAS, un service de taxi social, de bus local ou de minibus à la demande (centrale de mobilité).
→ Populariser le service minibus Ville – TEC qui assure des navettes à l’intérieur de Seraing.

Alimentation et Agriculture
Ecolo défend une alimentation saine et de qualité par un système alimentaire durable garante de la protection de l’environnement et de la biodiversité, qui tient compte de l’ensemble des interactions entre les différents maillons de la chaîne : production, transformation, distribution et consommation.

→  Promouvoir les potagers collectifs ou les jardins groupés.
→ Créer un droit au repas sain et quotidien pour tous les enfants en offrant la possibilité, dans toutes les écoles, d’obtenir un repas équilibré, sain et de qualité à petit prix – prix coûtant ou prix réduit – pour les familles à faibles revenus.
→ Développer une stratégie et un programme d’actions visant à soutenir l’alimentation durable au niveau communal : plan nutrition santé communal ou charte communale de l’alimentation durable[1] ; impliquer et coordonner en ce sens tous les acteurs communaux de la chaîne alimentaire dans le but d’agir tant sur la demande que sur l’offre
Soutenir la transition vers l’alimentation durable dans les lieux de restauration publics et/ou communaux (outre les cantines scolaires, les crèches et les lieux d’accueil extrascolaires, les restaurants sociaux, voire les hôpitaux, administrations, entreprises …) en veillant à la participation de tous les acteurs
→ Veiller à ce que les programmes de transition visant à promouvoir une alimentation suffisante, durable et de qualité à l’échelle communale soient accessibles aux cantines des CPAS ainsi qu’aux organismes fournissant des repas à domicile aux personnes fragilisées
→ Donner à tous, dans les écoles ou autres lieux publics, un accès permanent à l’eau potable et supprimer progressivement la vente de sodas dans les écoles, en les remplaçant par des boisons plus naturelles
→ Organiser des actions de sensibilisation et d’éducation à l’alimentation saine et durable, ainsi que des activités favorisant l’apprentissage du goût et de la diversité alimentaire, dans les écoles, administrations communales, CPAS, centres sportifs et autres structures gérées par la commune : diffusion de livrets de recettes élaborées par des élèves, rencontres de personnes plus âgées ou de culture culinaire différente, collations saines, soupes, création de recettes …
→ Sensibiliser les enfants des écoles à l’agriculture (visites à la ferme, animations, tables rondes agriculteurs-habitants …)
→ Intégrer l’alimentation durable dans les marchés publics communaux en privilégiant un modèle alimentaire équilibré, développant le goût et la connaissance et utilisant des produits biologiques ou de qualité différenciée dans tous les marchés publics des communes ou de structures para-communales ; intégrer des critères clairs en ce sens dans les cahiers des charges des marchés publics (crèches, écoles, hôpitaux, maisons de repos, administration[2] …)
→ Sensibiliser le secteur Horeca à l’alimentation durable et valoriser les initiatives prises en ce sens par ces acteurs
→ Pour les évènements organisés par la commune, veiller à ce que les fournitures alimentaires intègrent des critères de durabilité.
→ Développer les potagers, les mares, les vergers, les ruchers à vocation pédagogique, tant pour les enfants que pour les adultes, parce qu’ils sont des lieux d’apprentissage des espèces locales, des rythmes naturels, du jardinage écologique …
→ Mettre sur pied un potager communal de démonstration, en collaboration avec les écoles et/ou le monde associatif.
→ Former et mandater clairement un agent de police pour effectuer les contrôles et assurer le suivi des procès-verbaux d’infractions au règlement communal  en collaboration avec la police de l’environnement de la Région wallonne.

Aménagement du territoire
Aujourd’hui nous devons relever des défis énergétiques, démographiques, agricoles, environnementaux, sociaux,financiers … L’aménagement du territoire, en tant que facteur d’organisation du vivre ensemble, doit donc être revu à la lumière des nouveaux défis qui s’imposent à nous.

Il importe donc de faire partager par le plus grand nombre les principes de développement durable du territoire.

→ Améliorer l’information du citoyen et des demandeurs de permis afin de rendre les législations plus compréhensibles et abordables par chacun.
→ Encourager la consultation et la participation par une information large et visible sur les projets publics ou privés lors des enquêtes publiques.
→ Protéger les espaces agricoles ou naturels de haute valeur en y décourageant l’installation de logements et d’activités.

Dans la cadre de la mise en œuvre de ce qui précède, différentes pistes peuvent être explorées :
reconvertir en logement les étages au-dessus des commerces[3] ;
lutter contre les immeubles vides[4] ;
rehausser des bâtiments existants ;
« reconstruire la ville sur la ville » par des opérations de déconstruction / reconstruction tout en maintenant les bâtiments patrimoniaux et la qualité du cadre de vie dans le quartier ;
imposer la mitoyenneté sur les volumes principaux ;
respecter une densité minimale de logements ;

→ Prévoir, dans tout projet, de tels espaces publics à vocation sociale en mettant l’accent sur la verdurisation des quartiers et voiries.
→ Imposer la création de nouveaux espaces verts, de trottoirs, de plantations dans les charges d’urbanisme des nouveaux projets d’urbanisation
→ Réinstaller des accès publiques et gratuits  à l’eau potable .
→ Utiliser les outils urbanistiques pour limiter la pression publicitaire (moteur de consommation) dans la commune
→ Modifier l’affectation des zones mal situées et ainsi actualiser localement le plan de secteur sur base d’une vision d’aménagement durable du territoire communal.

Culture
La culture contribue à la qualité de vie de façon individuelle et collective. Grâce à elle, nous nous enrichissons des diversités et des différences. Elle permet appartenance, reconnaissance, épanouissement et liberté. Ecolo soutient pleinement la culture en tant qu’élément fondateur d’émancipation, de cohésion sociale et d’intégration.

Chaque personne doit avoir les meilleures chances de participer à la culture. C’est une dimension prioritaire à la solidarité.
Ecolo mise sur une société où la culture est un élément fédérateur, rassembleur et contribue à mener une politique intégrée : environnement, aménagement du territoire, mobilité, jeunesse, 3ème âge … Autant de secteurs où les choix doivent s’organiser de façon transversale en lien avec la politique culturelle de la commune.

→  Favoriser une offre culturelle diversifiée pour tous les publics.
→ Favoriser les synergies, les projets fédérateurs et interdisciplinaires, en organisant ou soutenant des activités et événements rassembleurs en lien avec d’autres politiques : jeunesse, sport, personnes âgées, environnement, pauvreté …
→ Mettre en valeur les artistes locaux et régionaux et leurs projets via des prix, des concours destinés aux artistes en herbe comme aux professionnels selon des critères transparents.
→ Soutenir et encourager les opérateurs à opter pour le développement durable, par la création d’un label « Culture verte » (nos « Fêtes de Wallonie en ont bien besoin !): éthique de l’accueil des publics, actions culturelles organisant une mobilité douce, développant les économies d’énergie, respectant l’environnement (tri des déchets, gobelets réutilisables, utilisation de matériel éco responsable, sons et lumières…), favorisant le commerce équitable, organisant un service de médiation avec son public …

Démocratie
Assurer toujours plus de participation des citoyens est une fin en soi et un des fondamentaux du projet de société d’Ecolo car cela participe à l’émancipation des individus.
L’urgence, donc, c’est d’améliorer la démocratie locale.

→  A titre expérimental, permettre aux quartiers de Seraing qui déposent un projet concret d’obtenir un « budget participatif » permettant de le financer
à  Ouvrir le bulletin communal à l’ensemble des partis démocratiques représentés au sein du conseil communal ainsi qu’aux citoyens et associations.
→ Adopter une charte de fonctionnement du bulletin communal et créer un comité de rédaction mixte, à la fois composé d’élus de tous les partis démocratiques présents au conseil et de représentants de la population.
→ Associer les habitants à l’élaboration des projets communaux qui touchent directement à leur environnement et à la qualité de vie dans leur quartier.
→ Mettre en place un espace ou un service citoyen.
→ Définir dans le règlement d’ordre intérieur un code de déontologie consacré, notamment, à la question des cumuls des mandats et conflits d’intérêts ainsi qu’aux relations entre les élus et les citoyens afin de prévenir toute forme de clientélisme.
→ Etablir des règles transparentes pour les nominations au sein des asbl communales et para-communales, avec une attention toute particulière portée à la pluralité au sein de ces conseils d’administration.
→ En début de législature, organiser un audit, interne ou externe, du fonctionnement de la commune et de l’administration ; le rendre public dans la première année de législature, et l’accompagner d’un protocole d’amélioration.

Economie, emploi et tourisme
Tout ce que crée l’économie doit être pensé comme une contribution au bien-être des générations actuelles, sans compromettre celui des générations futures.

→ Revitaliser les noyaux urbains, rétablissant ainsi un commerce de proximité varié et de qualité et limiter le développement des périphéries commerciales.
→ Développer le potentiel en énergies renouvelables.
→ Développer le potentiel du tourisme vert

L’économie sociale permet principalement de replacer l’homme au centre des préoccupations économiques
→ Soutenir la création d’entreprises d’économie sociale.
→ Promouvoir les potagers groupés via la mise à disposition de terrains communaux ou privés.
→ Favoriser l’agriculture locale sur les marchés

L’accueil des enfants constitue, au-delà de sa contribution au développement de l’enfant, une condition nécessaire à la réussite des politiques régionales et communales d’emploi et de développement économique.

Energie
Ecolo estime qu’il est du devoir de chaque niveau de pouvoir – et donc également du niveau communal – d’élaborer un programme de réduction de la consommation d’énergie et des émissions de GES, comprenant des mesures précises ayant un impact réel, un échéancier crédible et clair, associé à des moyens budgétaires et fonctionnels spécifiques et suffisants, et accompagné de moyens de sensibilisation et d’évaluation.

Pour Ecolo, il s’agit d’une urgence politique centrale et déterminante.

→  Renforcer l’équipe du conseiller énergie permettant ainsi l’ouverture d’un Guichet de l’Energie accessible à la population.
→ Approfondir l’audit énergétique de la ville (bâtiments et logements communaux, parc automobile, déplacements effectués par le personnel, éclairage communal …) et définir un objectif de réduction annuelle.
→ Mettre en œuvre un plan d’utilisation rationnelle de l’énergie (URE) et de développement des énergies renouvelables.
→ Introduire la préoccupation énergétique dans tous les cahiers de charge, en tenant compte des objectifs à moyen et long termes.
→ Améliorer la performance environnementale des véhicules communaux.
→ Assurer la mise à disposition pour les citoyens qui investissent dans les économies d’énergie ou les énergies renouvelables d’un service gratuit (associatif, régional, communal …) qui les guidera dans le choix de leur devis et vérifiera la qualité des travaux réalisés.
→ Adopter une trajectoire qui permette de réduire l’empreinte carbone de la commune de 85 à 90 % en 2050 (par rapport à 1990).

Enfance
Les enfants jouissent de moments supplémentaires de repos et de jeux. Dans cette perspective, les communes doivent s’impliquer davantage pour faire de l’accueil de la petite enfance une priorité et ce, en organisant les différents modes d’accueil (accueillantes d’enfants, maison communale d’accueil de l’enfance, crèche …), en soutenant les structures et initiatives du secteur associatif, en veillant à la complémentarité de l’offre et en assurant un rôle de coordination des initiatives.

Ecolo souhaite poser comme objectif sociétal l’ouverture de structures d’accueil de qualité dans chaque village, dans chaque quartier, pour permettre aux enfants de grandir près de chez eux dans des structures à taille humaine et avec un ancrage local.

→  Intégrer dans la rénovation des crèches les nécessaires économies d’énergie et veiller à la qualité de l’air et de l’environnement : choix de peintures naturelles, utilisation de produits d’entretien respectueux de la santé et de l’environnement …
→  Renforcer et promouvoir l’éducation à la santé par le sport, en soutenant le travail de formation des jeunes réalisé par les clubs sportifs, en visant l’accueil de tous et la complémentarité entre disciplines et clubs et en promotionnant l’éducation à la santé par le sport
→  Multiplier et soutenir les lieux de rencontre et de parole, les espaces « parentalité »
→ Favoriser les rencontres intergénérationnelles et interculturelles avec les enfants.
→ En matière de crèches, la procédure d’inscription et toutes les démarches administratives qui l’accompagnent peuvent être des freins, d’autant que, bien souvent, il est nécessaire de s’y prendre de très nombreux mois à l’avance et qu’il faut multiplier les inscriptions pour décrocher une place. Il conviendra de créer des guichets uniques d’inscription avec un système de choix prioritaires.

Enseignement
L’école est le reflet de la société, mais, pour les écologistes, elle doit être un levier essentiel pour changer la société en profondeur : elle est chargée d’un enjeu fondamental de transmission entre générations et de réinvention culturelle. En outre, elle a pour mission de contribuer à réduire les inégalités et de rendre ainsi notre monde plus juste.

→  Inciter les écoles à décloisonner les apprentissages et à intégrer les enjeux sociétaux.
→ Accompagner les équipes éducatives dans la poursuite d’un enseignement innovant et de qualité qui met notamment l’accent sur les apprentissages de base et sur l’apprentissage des langues (notamment via la mise en place de l’éveil aux langues, dès la maternelle).
→ Investir pour la maîtrise de la langue française dans les écoles où un nombre important d’élèves pratique une langue maternelle différente à la maison.
→ Veiller à ce que le projet d’établissement des écoles ambitionne de tenir compte des difficultés d’apprentissage des élèves issus de familles défavorisées et/ou dont la langue utilisée à la maison n’est pas celle utilisée à l’école (notamment par la remédiation) pour faire de l’enseignement fondamental un levier d’émancipation.
→ Mettre en place des déplacements collectifs : covoiturage, rangs scolaires par quartier ou village, apprentissage du vélo et trajets en groupe.
→ Prévoir un parking vélo  couvert ( ou box vélos fermés ) dans chaque école
→ Développer, en lien avec le secteur associatif, le recours aux outils pédagogiques et didactiques de l’Education relative à l’Environnement et au Développement durable (ErE-EDD)
→ Favoriser la création d’écoles de devoir et les soutenir, notamment via la formation des personnes amenées à y encadrer les élèves et via un travail en étroite collaboration avec les écoles
→ Soutenir la mise en place de dynamiques participatives dans les écoles (conseil des élèves)
→ Mettre en place des ramassages scolaires inter-réseaux, à pied ou à vélo
→ Mettre l’accent sur le cadre de vie offert par l’école aux élèves et aux familles afin que celui-ci soit accueillant et convivial et pour qu’il s’ouvre sur le quartier ou le village
→ Réduire la consommation énergétique des bâtiments scolaires et inciter les écoles à mettre en place, avec la participation des élèves et par un travail pédagogique permanent, un plan et des actions visant à réduire l’empreinte écologique de l’école[5]
→ Mettre en place un travail pédagogique à destination des enfants et des acteurs scolaires sur l’importance d’une nutrition saine et équilibrée
→ Instaurer un marché public unique inter-réseaux pour les cantines avec cahier des charges et clauses « durables »
→ Garantir que, dans chaque école, les élèves puissent avoir gratuitement accès à de l’eau potable dans un endroit propre (par exemple en installant des fontaines à eau)
→ Soutenir la mise en place, en partenariat avec des associations spécialisées, de potagers, de jardins et arbres fruitiers dans les écoles.

Environnement
Nous entamons notre capital environnemental et les générations futures disposeront de moins de ressources pour satisfaire leurs besoins. Ecolo veut arrêter cette hémorragie, et promeut la durabilité forte, à savoir la volonté de conserver un patrimoine environnemental « socle », indépendamment des bénéfices ou pertes socio-économiques. Toute la politique communale doit donc être guidée par la conservation de notre patrimoine naturel, voire même son réinvestissement[6].

→  Inciter les entreprises à devenir plus « vertes ».
→  Créer un site internet coopératif sur l’amélioration de l’environnement local.
→  En partenariat avec les associations locales, mettre en place un service éco-citoyen, sous le comité de pilotage de la commission DD pour la mise en place de l’agenda 21 local ,chargé notamment d’entrer en contact avec les habitants pour :
promouvoir les gestes et les choix de consommation et de produits qui réduisent l’empreinte écologique[7] ;
favoriser le compostage par la formation au compostage à domicile ;
développer les possibilités de compostage collectif ou communal ;
promouvoir les parcs & jardins au naturel ;
promouvoir les plantations à front de rue et autour des arbres d’alignement ;
informer sur l’installation de toitures et façades vertes ;
faciliter l’émergence de projets de quartiers verts ;
sensibiliser et éduquer à l’utilisation rationnelle de l’eau ;
mieux informer et sensibiliser les ménages aux rejets de leurs eaux ménagères et aux risques de l’incinération des déchets à domicile ;
faire connaitre les alternatives à l’usage des pesticides ;
communiquer positivement par rapport à la prévention des déchets, au tri et au recyclage ;
susciter et soutenir les démarches éco-citoyennes des écoles, des groupements, des entreprises.

→ Etablir l’empreinte écologique de la commune
→ Mettre en place et tenir à jour un site internet reprenant l’ensemble de ces informations en donnant la possibilité à tout citoyen intéressé d’y accéder directement dans un local de la commune
→ Etablir un plan de prévention des déchets élargi à toutes les catégories de déchets et prévoyant des mesures de contrôle efficaces
→ Utiliser les outils urbanistiques pour limiter la pression publicitaire (moteur de consommation) dans la commune
→ Veiller au respect de l’interdiction de l’incinération des déchets à domicile
→ Intégrer les critères sociaux et environnementaux dans les cahiers des charges des marchés publics passés par les communes
→ Généraliser l’achat de véhicules « propres » et tenir compte de l’éco score
→ Edicter des normes sonores strictes pour les engins communaux (tondeuse, balayeuse), notamment pour limiter le bruit ou les émissions
→ Gérer écologiquement les espaces verts en supprimant l’utilisation de pesticides et y favoriser la plantation d’espèces végétales locales.
→ Faire respecter les règlements de police sur les bruits de voisinage et encourager la médiation.
→ Développer une politique de propreté publique[8] :
mettre des moyens de surveillance et de sanction (amendes administratives …) ; dans la mesure du possible, remplacer l’amende par un travail d’intérêt général de nettoyage (prise de conscience) ;
nettoyage :

  1. organiser des opérations propreté avec les riverains, les écoles, les administrations et les entreprises ;
  2. créer des collaborations avec la population pour le nettoyage de leur quartier.

→ Améliorer la qualité des sols :
→ lutter contre les décharges sauvages par un renforcement du contrôle des sites délicats et des sanctions.
→ Renforcer les moyens de la police de l’environnement
→ Mettre en place un règlement communal relatif à la délinquance environnementale accompagné de mécanismes d’amendes administratives, de remise en état des lieux, de travaux d’intérêt général.

Finances communales
Ecolo accorde une importance capitale à l’éthique et à la déontologie dans la gestion du bien public.Les budgets communaux et leur bonne gestion, ainsi que le bon entretien des biens publics, constituent des enjeux capitaux pour le bien-être de tous.

→  Planifier la gestion communale sur plusieurs années
→  Instaurer une fiscalité solidaire
→  Instaurer une fiscalité sur la publicité envahissante
→  Instaurer une fiscalité propice aux services et commerces de proximité
La fiscalité communale doit favoriser l’installation de services et de commerces de proximité proches des noyaux d’habitat tels que marchand de journaux, boulanger, boucher, épicier, café, restaurant, pharmacien, cabinet médical, laboratoire d’analyses, coiffeur, crèche, point-poste, agence bancaire, mutuelle, service associatif, atelier d’artisan, etc., afin de favoriser l’accessibilité et la moindre utilisation des véhicules à moteur. Ces solutions peuvent, partiellement, répondre à la problématique du vieillissement et la moindre mobilité des aînés.

→  Assurer la transparence et l’objectivité dans l’octroi de subventions
L’octroi de subventions ou d’avantages en nature aux associations culturelles et sportives doit se faire en toute transparence et en toute objectivité en fonction de services rendus à la population et en application d’un règlement approuvé par le conseil communal.

Interculturalité
Le brassage des origines, des nationalités, des cultures, est un facteur potentiel d’enrichissement réciproque considérable, dès lors que chacun est reconnu dans ses richesses spécifiques. Et dès lors que chacun est respecté ET respecte l’autre.
Pour Ecolo, il faut se pencher lucidement et largement sur les difficultés liées au « vivre ensemble » et accentuer la lutte contre toutes les formes de peur et de discrimination.

→  Renforcer la lutte contre les discriminations à l’embauche au sein de la fonction publique communale et provinciale.
→  Favoriser l’engagement des policiers issus des différentes migrations.
→ Avec l’aide des écoles, des écoles de devoirs, des associations, renforcer et développer les cours de langues officielles pour les adultes et les enfants de la commune ne maitrisant pas la langue.
→ S’impliquer dans la mise sur pied d’un parcours d’accueil des primo-arrivants (information sur nos institutions, nos valeurs et principes d’organisation de la société, les formations, les études, le système de santé …)
→ Organiser des cours d’apprentissage de la langue d’accueil
→ Organiser des cours de citoyenneté
→ Construire des jumelages avec les villes et villages dans les pays d’origine
→ Former les fonctionnaires communaux en première ligne et les policiers aux relations interculturelles

Jeunesse
Il est nécessaire d’avoir une politique de jeunesse à part entière qui puisse assurer une vision et des réponses cohérentes face aux défis et aux besoins que rencontrent tous les jeunes aujourd’hui, qu’ils aient 3 ou 30 ans, qu’ils soient adolescents ou jeunes adultes.

Ecolo propose donc d’instaurer, dans chaque commune, un plan jeunesse au niveau local est une véritable stratégie politique qui concerne tout ce qui touche les jeunes et répond aux défis de leur participation et de l’amélioration de leurs conditions de vie. Il est établi sur toute la durée de la législature et permettra d’agir de manière transversale sur toutes les politiques menées par la commune, en y accordant les moyens financiers (dont, entre autres, un budget participatif) et humains adéquats.

Cela implique, notamment :
d’entamer, dès le début de la législature communale, la conception d’un plan jeunesse local en y associant l’ensemble des jeunes de la commune ;
de visibiliser le un conseil consultatif des jeunes, en le rendant représentatif de toutes les réalités des jeunes de la commune, qui peut rendre un avis sur toutes les politiques qui concernent les jeunes, que ce soit d’initiative ou sur demande du conseil communal, du collège ou du conseil de CPAS ;
de consulter les jeunes pour toute décision concernant un projet d’aménagement urbain ou d’infrastructure qui les concerne ;
d’associer les jeunes à la confection des règlements d’utilisation de ces aménagements ou infrastructures.
Encourager les groupements de jeunes (mouvements de jeunesse, mise à disposition de locaux, publicité des activités, prêts de matériels, aide logistique, accès facilité aux infractructure de la ville,…

→ Inculquer et encourager la mobilité douce auprès de la jeunesse doit être une priorité (via entre autres les plans de déplacements scolaires, des formations, des rangs à vélo …) Par les transports en commun, le vélo, la marche à pied, le jeune apprend à se déplacer seul et à être autonome (en évitant par ailleurs le phénomène des « parents-taxis »).  Les déplacements à vélo ou à pied permettent également d’avoir une activité physique, ce qui est un plus pour la santé. Afin d’inciter les jeunes à se déplacer autrement, il est important que la commune sensibilise mais également investisse dans l’aménagement de son territoire et de ses voiries : aménagement des abords d’écoles ou de lieux publics (piscines, bibliothèques, maisons de jeunes …), création de pistes cyclables et de traversées piétonnes, élargissement des trottoirs, création de parkings vélos ,  système de location /prêt de vélos …

Logement
Pour Ecolo, la priorité est d’assurer l’accès à un logement de qualité pour tous à un prix raisonnable. Permettre à chacun d’avoir un logement adapté à ses caractéristiques et à son parcours de vie sans risquer l’asphyxie financière constitue donc la préoccupation principale d’Ecolo.

→ Favoriser les partenariats public-privé en vue d’accroître le nombre de logements publics.
→ Développer des logements collectifs supervisés pour des personnes adultes ne pouvant temporairement ou durablement vivre seules ou assurer la gestion d’un logement.
→ Prendre en compte la dimension écologique dans la réalisation, la rénovation et la gestion des logements publics (matériaux durables, performances énergétiques élevées).
→ Etablir un cadastre énergétique des logements publics et privés mis en location et susciter des actions pour améliorer leurs performances énergétiques.
→ Porter une attention particulière à l’aménagement des abords et des lieux communs pour favoriser la convivialité et la sécurité des habitants.
→ Adopter une règlementation communale visant à attribuer les propriétés communales selon des critères clairs et précis.
→ Maintenir les Sociétés de logement public au sein de la Société Wallonne du Logement
→ Amplifier la politique de mixité sociale dans les logements pour éviter les ghettos (la nouvelle législation wallonne permet plus de mixité sociale)

Mobilité et travaux publics
Pour Ecolo, il est nécessaire de redessiner l’espace public afin d’augmenter sa qualité environnementale et de permettre sa réappropriation par les usagers.

Pour récupérer des espaces à affecter aux transports en commun, aux vélos, aux piétons ou à des espaces publics, conviviaux et verdurisés, il convient, partout où c’est possible, de réduire la place de la voiture, en circulation comme en stationnement, et de diminuer sa vitesse de circulation.

→ Négocier avec les sociétés de transport en commun afin de renforcer l’attractivité des transports en commun dans notre Ville.
→ Assurer la mobilité et l’autonomie des aînés ou des personnes les plus isolées par la mise sur pied de services de taxi social, de bus local, de minibus à la demande.
→ Développer les infrastructures cyclables et piétonnes, en prenant systématiquement en considération les besoins des piétons et des cyclistes lors de l’aménagement des voiries : trottoirs, pistes cyclables, signalisation spécifique, parkings vélos sécurisés.
→ Favoriser le dialogue pour comprendre tout d’abord les préoccupations citoyennes et expliquer en retour les règlementations et les contraintes
→ Généraliser l’information, assortie d’une réunion de concertation, dès la conception des travaux importants.
→ Porter des actions de déplacements groupés à pied et à vélo pour desservir les écoles et organiser les lignes de ramassage, sans perdre de vue les déplacements des écoles vers les activités extrascolaires (voir les initiatives de la Commission Développement durable).
Avoir recours aux formations spécifiques des enfants (brevet du cycliste par exemple)
→ Réaliser un plan de déplacements pour le personnel communal et les visiteurs et rationaliser les déplacements des véhicules communaux
→ Renforcer les actions de prévention et de répression des infractions au code de la route avec le soutien efficace des forces de police ou, à défaut, d’agents constatateurs habilités par le pouvoir communal
Penser aux besoins spécifiques des commerces

→ Notamment en renforçant leur accessibilité
→ Favoriser  leur  implantation par une fiscalité appropriée (voir « Finances communales »)

Personnes handicapées
La politique des personnes handicapées ne peut être une politique à part, parce que les personnes handicapées, comme tous les citoyens, se logent, utilisent les services de la ville, vont à la crèche, à l’école … C’est toute la politique communale qui doit être aussi pensée en tenant compte des personnes handicapées > Voir nos priorités 2012 – 2018

Politique sociale
La commune doit mener une politique volontaire et émancipatrice qui permette à chacun de vivre dans la dignité, de gagner en autonomie, de participer à la vie locale et d’accéder aux services, activités et infrastructures disponibles dans la commune.

Les législations tendent à enfermer le CPAS dans un rôle strict d’insertion professionnelle. A l’heure où le plein-emploi est un leurre, et où les chantres du libéralisme à tout crin veulent faire reporter sur les moins nantis la culpabilité de leur état, Ecolo veut développer d’autres dimensions de l’action sociale (insertion sociale et citoyenne), renforcer et respecter les collaborations avec les acteurs de terrain et le tissu associatif et tracer avec eux les lignes d’une politique cohérente, émancipatrice et durable. C’est donc dans cette ligne que le CPAS doit être le pivot central d’insertion sociale et citoyenne.

→ Promouvoir un travail d’insertion qui ne soit pas limité à l’insertion professionnelle, mais qui soit un véritable travail d’insertion et d’émancipation sociale et culturelle offrant à tous l’occasion de reconstruire des liens sociaux, de reprendre confiance et d’accéder à l’autonomie
→ Faciliter l’accès aux formations et à des activités pour les parents, notamment en améliorant l’offre de structures d’accueil des enfants, crèches ou haltes-garderies

Ressources humaines – Services publics
Il est essentiel de mettre en œuvre des procédures et réglementations qui enrayent les pratiques négatives de nature à démotiver les agents, qui sapent le bon fonctionnement des services et détournent le service public de sa finalité d’intérêt général au profit d’un intérêt partisan ou personnel.

Valoriser, prendre soin de l’humain, des ressources humaines, en finir avec les nominations partisanes et les inégalités de statuts font partie des pratiques positives et nécessaires afin de renforcer la motivation et permettre aux agents de relever les défis et missions qui leur incombent.

→ Bien définir le rôle de l’administration : elle gère en fonction de l’intérêt général, elle est associée à la conception de nouveaux projets et de nouvelles politiques, elle est invitée à proposer de nouvelles actions et à participer à l’évaluation des politiques mises en œuvre …
→ Promouvoir développer une politique de ressources humaines avec recrutement objectif, évaluation, formation et, le cas échéant, mobilité et possibilité d’évolution de carrière.
→ Viser le respect du cadre, et non les emplois temporaires.

Santé
La commune peut jouer un rôle essentiel en développant une politique volontaire de prévention et de promotion de la santé. Une telle politique a pour objectifs l’amélioration des conditions de vie, l’accès à la qualité alimentaire, à un environnement sain, à des possibilités d’activités physiques et sportives, à des services de santé multidisciplinaires et aux services sociaux de proximité.

→ Recueillir les données relatives à la qualité de l’air, de l’eau, du bruit, des revenus, des logements, de l’accès à l’emploi et à l’enseignement, autant de critères considérés comme déterminants de la santé

Voir nos propositions dans NOS PRIORITES 2012- 2018, en début de document

Sécurité
Pour Ecolo, il convient de renforcer la police de proximité par des mesures qui permettent reconnaissance et valorisation des policiers, leur assurent des conditions de travail confortables et garantissent leur présence sur le terrain ainsi que leur participation à la vie des quartiers.

Une des principales missions des pouvoirs publics est de garantir la sécurité de tous les citoyens. Si la sécurité passe inévitablement par une police de proximité efficace, elle nécessite de mener des politiques qui offrent à tous les citoyens la sécurité d’existence, un cadre de vie sécurisant et la possibilité d’avoir une place dans la vie sociale.

-> Réorganiser la zone de police en tenant compte d’affectation de policiers de quartiers (police de proximité), qui y soient réellement présents.
→ Créer un commissariat dans le quartier-centre (place de l’Avenir)
→ Soutenir les politiques de cohésion sociale (fêtes et maisons de quartier …) et de « sport pour tous » (tournoi de foot inter-quartiers …).
→ Contrer le phénomène des bandes urbaines en mettant sur pied des projets de cohésion sociale.
→ Afin de garantir le contrat social, lutter contre les « petites incivilités » (tags, dépôts clandestins, vandalisme …), à la fois en les poursuivant (fonctionnaires constatateurs et sanctionnateurs …) et en les prévenant.
→ Reprendre la lutte contre les infractions environnementales parmi les priorités.
→ Multiplier les patrouilles non motorisées (à pied, à cheval, à vélo,)
→ Accorder une attention particulière à la formation des policiers
→ Investir dans la formation à la gestion des problèmes de voisinage et à l’assistance aux victimes, en collaboration avec les associations spécialisées (notamment les associations de femmes) pour améliorer la qualité de l’accueil aux victimes (entre autres les femmes victimes de violences conjugales)
→ Soutenir les associations travaillant avec des femmes victimes de violences, avec un focus particulier vers les publics précarisés et d’origine immigrée.
→ Tenir compte de la mobilité douce dans tous les aménagements routiers.

Solidarité internationale
Etre écologiste, c’est être citoyen du monde.

Pour Ecolo, la solidarité internationale est aussi un enjeu communal à part entière: une solidarité ancrée dans l’information, la sensibilisation et l’éducation, une solidarité ancrée dans des actions de développement ici et là-bas, afin d’aboutir à un changement de société et de remédier au déséquilibre mondial.

Ecolo demande que, dans chaque commune, « un échevin, une compétence et un budget de la solidarité internationale » soient mis en place. Les moyens administratifs pour la mise en œuvre de la compétence « solidarité internationale » doivent suivre. L’échevin mettra en place un Conseil consultatif de la Solidarité Internationale (ou équivalent) et veillera à ce que les autres politiques communales soient cohérentes avec cette solidarité. Il favorisera les échanges entre les personnes d’ici, les personnes de là-bas, les personnes d’ici qui sont là-bas et les personnes de là-bas qui sont ici. Il mettra en place des synergies entre son action et celle des acteurs de l’ « interculturalité ».

→ Créer des connexions entre la commune et les associations et soutenir leurs actions par la mise à disposition de ressources communales telles : locaux, matériel, soutien financier, bulletin communal …
→ Développer les contacts entre les habitants d’origines diverses de la commune.

Sport
S’il est évidemment un des éléments fondamentaux en matière de promotion de la santé, le sport est également un vecteur essentiel de création de lien social. Lieu de rencontre, école de vie, apprentissage de la diversité, de la différence, de l’esprit d’équipe, de l’effort collectif, le sport a des vertus que les pouvoirs publics se doivent de promouvoir, de défendre et de rendre accessibles à tous.

L’enjeu prioritaire de la politique communale est donc de rendre la pratique sportive accessible au plus grand nombre, en offrant un panel d’activités variées ouvertes à tous.

→ Moduler les subsides en fonction de critères éthiques et qualitatifs, dont la formation, l’encadrement, l’intégration de personnes handicapées ou issues de milieux précaires, le niveau de participation des habitants et usagers de la commune.
→ Multiplier, mais aussi entretenir et embellir, les plaines de jeux et infrastructures sportives de quartiers qui sont souvent les premiers lieux de rencontres sportives et qui permettent à des jeunes qui ne sont pas affiliés à des clubs sportifs de pratiquer le sport d’équipe.
→ Développer dans les écoles une politique d’éveil au sport dès le plus jeune âge, en collaboration avec les clubs sportifs et dans une perspective de promotion de la santé.
→ Organiser des collaborations entres les écoles et les clubs sportifs pour faciliter l’accès aux activités sportives après les heures d’école et notamment le mercredi après-midi (transport …).

 


[1] Voir aussi la Fiche Vers la transition écologique de la commune

[3] L’efficacité dans ce domaine est difficile à atteindre => synthèse des réflexions de l’Atelier propreté publique du 27 mars 2010 – voir aussi le power-point sur http://www.eluslocaux.ecolo.be/207/proprete_publique_20100324_2.pdf

[4]Voir aussi le paragraphe « Mettre en place une école écocitoyenne » dans la Fiche Environnement

[5]Voir aussi la Fiche Logement

[6]Voir aussi la Fiche Logement

[7]Cfr action du RABAD (www.rabad.be) à Bruxelles ou de la commune de Hasselt

[8] Voir Bioforum pour des références en la matière : http://www.bioforum.be